Voilà un sujet à la mode, sur lequel on entend toujours et encore les mêmes refrains.
Voilà ce que je pense de l'Europe et comment je l'aurais faite si j'avais participé à sa construction.
D'abord, j'aurai fondé une europe politique et économique directement, sans passer par la case Agriculture, commerce et euro.
Cette première Europe, fondée dans les années 70-80, aurait été le
"premier cercle". Composée de pays au même niveau de vie (ou à peu
près) , de même système constitutionnels (ou équivallent) aurait pu
être composée de la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la
Belgique et éventuellement quelques autres dont la Grande Bretagne.
Une fois stabilisé cette Union Fédéraliste, j'aurais créé deux autres cercles.
Le second cercle aurait été composé des pays presques prêts à entrer dans l'Europe du premier cercle.
Le
troisième cercle aurait été composé des pays souhaitant à terme faire
partie de l'Europe mais n'étant pas près, pour diverses raisons, d'y
adhérer.
Les liaisons entre pays du premier cercle aurait pu être équivallent
à celles qui existent aujourd'hui entre les régions Françaises ou les
landers Allemands. Une intégration forte mais une autonomie assez forte
aussi, permettant de garder vivace les cultures des différents ex-états.
Les relations entre premier cercle et les autres cercles sont basées
sur la confiance mutuelle, l'entre-aide financière ou autre et l'aide à
l'intégration (passage d'un cercle à un autre).
Ainsi, comme l'espace Shengen pour les passages aux frontières, ou
Interpol pour les relations entre polices, des contacts et des travaux
bilateraux premier cercle <=> second cercle, premier cercle
<=> troisième cercle et second cercle <=> troisième cercle
sont mis en place dans le but de faire évoluer les pays des deux
cercles exterieurs vers le premier cercle.
L'intégration d'un pays du second cercle vers le premier cercle se
fait suivant des critères mesurables définis à l'avance. De même entre
second et troisième cercle.
On créée ainsi une spirale vertueuse qui n'a dautres buts que
d'intégrer au fil de temps parfois courts parfois longs un pays dans
l'europe du premier cercle, de façon sure et pérene.